Rest in peace, o la imposibilidad de reposar en paz, es un espectaculo performance punk barroco. En escena, dos actores, «not a love song» de Johnny Rotten (Sex Pistols) que va y viene a lo largo de todo el espectaculo. La luz mezcla tenebrismo, referencia a Caravagio, y bola de espejos, creacion de un universo mistico y trash. Dos figuras: una hada que contempla el mundo, suerte de Cassandra, y un punk tratando, tal que Prometeo, de arrancar la llama de la vida. RIP interroga la memoria, nuestro deseo de eternidad: llevada al paroxismo hasta el absurdo por nuestra sociedad desamparada.
Pinturas que toman formas, la escena es a veces un vertedero, a veces una discoteca, un cementerio, y convocamso a nuestros muertos célebres: Pasolini, Freud, Lacan…para interrogar nuestro presente.
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RIP Rest in peace interroge nos sociétés anthropophages, le manque de sens, de pensée, généré par notre consommation à outrance, qui aboutit à notre auto sacrifice sur l’autel de la « société du spectacle ».
Deux figures : une fée se balance au dessus d’une décharge, sorte de Cassandre, et un punk tente tel Prométhée d’arracher la flamme de vie. RIP, interpelle notre désir d’éternité : porté au paroxysme jusqu’à l’absurde par nos sociétés déboussolées. Comment arriver à s’incarner ?
Des tableaux prennent formes, le plateau est parfois une décharge, une boite de nuit, un cimetière, et nous convoquons des morts célèbres : Pasolini, Freud, Lacan pour interroger notre présent. Les textes prennent racine dans l’écriture-plateau de Julie Pichavant, et s’incarnent dans les corps des acteurs au service d’un théâtre de l’instant et de l’immédiat. Spectacle jouant avec tous les excès, celui des corps, qui tentent d’échapper à leurs destins, course effrénée de l’homme contre le temps, mouvements de la femme devenue poisson asphyxiant hors de son bocal.
Ivresse au sens propre avec la consommation de bières sur la scène référence aux punks et à leur devise «No Futur», mais ivresse également dans le désir de s’incarner, avec la peur de ne jamais parvenir à s’accomplir.
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« Un couple poisson rouge en prise avec le pragmatisme de la vie qui prend forme et se déforme, l’amour à l’épreuve de la mémoire, de la vie et de la mort. Les cendres d’un grand-père qui pourraient être les siennes, les petits biscuits marqués aux mots de notre enfance, blanche-neige n’est pas vierge, la fée qui n’y peut rien, le cimetière de nos illusions, la vulgarité de « l’entertainment » contemporain, et la bière qui coule à flot sur scène comme un joli conte post-punk. C’est un pur moment de réflexion, puis de bonheur servi par la brutalité innocente de Christophe Hauguel et le charme désespéré de Julie Pichavant, ou vice-versa. J’y ai aussi furieusement vu planer l’ombre de Cherry Curry ou d’Iggy Pop, il y a une putain d’énergie ! » Philippe Pitet / Artiste plasticien / sur Radio FMR
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Avec Christophe Hauguel / Julie Pichavant
Participation de Fabien Le Prieult
Mise en scène Julie Pichavant
Création lumière Patrick Cunha
Musique Fabrice Camboulive
Regard extérieur Philippe Pitet
Création costumes Sabrina Marletta
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Avec le soutien de La Ville de Toulouse / de Mix’art Myrys / du Théâtre Le Ring / du CIAM – Université Toulouse Jean-Jaurès / de La Cave Poésie – René Gouzenne
Production : Les Thérèses – n° de licence d’entrepreneur : 2-1023023 et n°3-1023024
6 Impasse Marcel Paul, Z.I Pahin, 31170 Tournefeuille – France
Graphisme Frédéric Clanet
Mise en forme affiche Philippe Pitet
Crédits visuels Frédéric Clanet / Camille George Tantale / Manon Delpon / Visages Vagabonds
Collaboration Vidéo : Guillaume Bautista
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