« Sorry for Paradise » se inspira en una investigación realizada en Colombia. Julie Pichavant siguió la corriente: Río Quindío, Río la Vieja, Río Cauca, Río Magdalena y luego el Océano Atlántico … De este viaje surgen voces, testimonios, una naturaleza paradisíaca que la persigue. Paisajes hermosos e insoportables, revelando una historia trágica: la explotación asesina del territorio. La narradora dibuja una cartografía sensible poblada de ausencia .Como un espejo, la performance cuestiona nuestra capacidad de resistir los hundimientos. Con esta nueva acción, Zartcie continúa su trabajo sobre el tema de la memoria.
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« Sorry for Paradise » s’inspire d’ une investigation mené en Colombie. Julie Pichavant a suivi le courant: le Río quindio, le Río la Vieja, le Río Cauca, le Río Magdalena puis l’océan Atlantique…
De ce voyage surgissent des voix, des témoignages, une nature paradisiaque qui hante l’enquêtrice. Paysages magnifiques et insupportables, révélateurs d’une histoire tragique: l’exploitation meurtrière du territoire. Dans un univers entre la rivière et le bar, la narratrice dessine une cartographie fragile, sensorielle et poétique incarnée par « un cow boy galactique », « un arenero » et autres…
Comme un miroir, les personnages interrogent notre capacité à résister aux effondrements. Avec cette nouvelle création, et après Les poissons ne posent pas de questions, Zart Compagnie poursuit son travail sur la thématique de la mémoire.
« Être comme un fleuve qui naît des autres. Savoir continuer, être ensemble avec les autres et chez les autres … se prolonger. Et construire la rencontre avec les grandes eaux de l’océan infini ».
Thiago de Mello (Brésil)
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« Lors d’un voyage en Colombie j’ai rencontré Francisco. Il m’a raconté qu’enfant, il péchait souvent avec son père sur le fleuve Magdalena. Il a souvent eu l’impression de voir passer des visages sous la surface de l’eau. Son père l’a toujours rassuré : ce sont des reflets qui courent. Puis un jour, en longeant la berge du fleuve, son père s’est figé, il lui a fait un signe de la main : « ne bouge plus ». Des hommes armés jetaient des morceaux de corps dans le fleuve, des dizaines de morceaux de corps. Francisco n’est jamais retourné à la pêche, il est peintre dans la région du Quindío, il rencontre les familles des disparus et il peint le visage de l’absence. Il m’a offert un dessin de poisson. »
Extrait du texte Sorry For Paradise par Julie Pichavant
Distribution
Conception : Julie Pichavant – Philippe Pitet
Auteure, metteur en scène : Julie Pichavant
Création sonore : Fabrice Camboulive
Supervision chorégraphique : Minh Hieu Ti Nguyen
Éléments scénographiques : Philippe Pitet
Création lumière : Christophe Barrière
Avec : Christophe Hauguel, Matias Alejandro Wowk, Julie Pichavant, Fabrice Camboulive, Philippe Pitet…
Photos : Fabien Le Prieult – Visages Vagabond / Caroline Bertin
Avec le soutien : du Conseil Départemental de la Haute Garonne (Espace Roguet), du Théâtre de La Maison du Peuple, la MJC Rodez, de L’Estruch Fàbrica de creatió – Sabadell, du Théâtre Le Ring, de Lieu-commun – Artist run space (Toulouse), de Combustible, de l’Atelier TA.
Sollicitation en cours : DRAC Occitanie, Région Occitanie, Ville de Toulouse.
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Galerie de photos
Crédit photo : Visage Vagabonds
Répétitions ouvertes lors de la 1e résidence de création (écriture plateau) au Théâtre des Deux Points – MJC Rodez – 09.2018
Crédit photo : Romain Beyssac
Résidence de création au Théâtre des Deux Points – MJC Rodez Rencontre avec le public, Domaine du Lissirou – 09.2018
Résidence de création (Lecture performative – Asado) au Théâtre de la Maison du Peuple de Millau – 09.2018
Crédit photo : Caroline Bertin
Lecture – installation performative le 6 février 2019 à Lieu commun – Artist run space – Toulouse
Crédit photo Visages Vagabonds
Représentation scénique de sortie de résidence à l’Espace Roguet – Toulouse le 05.04.2019
Crédit photo Visages Vagabonds
Représentation au Théâtre de la Maison du Peuple de Millau- le 5 novembre 2019
Crédit photo Visages Vagabonds
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